Ma découverte du moment : Kumja ! (ou comment transformer n'importe quelle veste en veste de portage)

Je vous avais fait part il y a quelques temps de mes recherches pour trouver la veste de portage idéale. Oui mais voilà, la tâche s'avéra plus difficile que prévu : trop courte, pas assez ajustée, trop sportswear, pas imperméable ... Je fis donc quelques concessions et jetai finalement mon dévolu sur une parka de portage, bien chaude, bien pratique (je vous en reparlerai sûrement) mais niveau style, ce n'était pas vraiment l'idéal, encore que, la parka est à la mode en ce moment. Mais il faut bien le dire, avec un jean, ça peut être sympa, avec une petite robe, ça l'est beaucoup moins.

Or ce n'est pas parce qu'on est une maman qu'on a nécessairement tiré un trait sur sa coquetterie et l'envie d'avoir un peu de style (autre que le style "tombée du lit").

Je galerais donc à trouver une veste qui me ressemble et qui me permette de porter ma petite crevette bien au chaud, quand une amie allemande m'envoya un lien ... et là, ZE trouvaille. Le truc que je n'avais jamais vu en France, pas même sur les boutiques en ligne spécialisées (et pourtant je peux vous assurer que j'en ai fait des recherches !)

Son nom : Kumja !

Mais qu'est ce que c'est ?

Il s'agit d'un insert qui, grâce à un système d'adaptateur, peut se fixer sur n'importe quelle veste à fermeture éclair. Kerstin, la créatrice de Kumja,  a elle aussi fait face à la galère de la veste de portage et a eu l'idée de cet insert à la naissance de son premier enfant. Elle a depuis développé le concept, basant la production au Vietnam où elle a vécu avant de retourner en Allemagne.

Comment ça marche ?

Il suffit d'envoyer la référence de la fermeture éclair de la veste que vous souhaitez utiliser ou de simplement la décrire comme il vous l'est demandé sur le site et le tour est joué. L'avantage : vous pouvez commander un seul insert et plusieurs adaptateurs pour vos différentes vestes ou même pour la veste du papa (ce qu'on a fait !). Ce n'est donc plus une seule veste de portage que vous avez mais plusieurs ! L'insert peut également être utilisé pendant la grossesse pour continuer à porter votre manteau que vous n'arrivez plus à fermer et ne pas investir dans un manteau de grossesse pour seulement quelques mois. Tout ça pour un prix plus que raisonnable puisque l'insert version hiver coûte 38 euros et les adaptateurs 12 euros pièce. Il existe également une version plus légère pour la demi-saison ainsi que des accessoires (comme la "couverture" imperméable)

Je trouvais le concept absolument génial mais j'avoue avoir eu un peu peur au moment de la commande de l'adaptateur que le zip ne corresponde pas ou que je ne décrive pas bien la fermeture éclair de ma veste. Mais pas du tout. Le zip de ma veste ainsi que celui de la veste du Daddy ne comportaient pas de référence mais en les décrivant en suivant les étapes du guide sur le site, nous avons obtenu les adaptateurs qui correspondaient parfaitement. Nous avons donc pu tous les deux transformer nos vestes en cuir en vestes de portage et rester les parents rock'n'roll que nous sommes (trouver une veste de portage rock'n'roll, je vous assure, c'est pire que le Graal !)

J'ai choisi la version noire mais Kumja existe également en gris et les bandes à scratch qui cachent les fermetures éclair peuvent même être customisées grâce à des tissus imprimés. Bref, on peut vraiment personnaliser sa veste de portage au maximum et ça c'est quand même super chouette.

Autre avantage : bien que chaud, car doublé avec une matière très isolante, l'insert hiver n'est pas très épais et se glisse facilement dans un sac.

Seul petit point négatif : le site est uniquement en allemand et en anglais. Mais il reste cependant facile d'utilisation et Kumja expédie partout dans le monde à un prix très raisonnable.

Je regrette vraiment que ce système ne soit pas distribué en France car c'est une réelle bonne idée ! Mais n'hésitez pas à commander directement sur le site et à contacter Kerstin si vous avez une question, elle est adorable !

Et vous, qu'en pensez vous ?

La video est en allemand mais permet d'avoir un aperçu du fonctionnement de l'insert.

*Produit offert par la marque*

En Image #12 : Au Nido (ou la grenouille et l'atelier Montessori)

Depuis fin septembre, la grenouille et moi nous rendons tous les mardis matins aux ateliers Montessori parents-enfants proposés par l'association Aspir pour les enfants entre 0 et 3 ans. Ma motivation première était de passer du temps et de partager une activité avec la grenouille. Or, il y a très peu de choses proposées pour les enfants de moins de 3 ans. J'avais également très envie d'en apprendre davantage sur la pédagogie Montessori et de la voir mise en application par une professionnelle.

Deux heures durant (enfin, quand elle veut bien rester concentrée. Pour l'instant 1h30 est un maximum, et c'est déjà bien !), la grenouille apprend à maitriser les gestes du quotidien et développe sa motricité fine avec tout un tas d'activités qui lui sont proposées sur des étagères à sa hauteur. Elle mène elle même la danse, choisissant l'activité qu'elle veut faire, ainsi que sa durée. Je crois que nous apprenons toutes les deux beaucoup pendant ces ateliers, notamment sur les capacités de la grenouille.

Je dois bien dire que lors du premier atelier, nous étions toutes les deux un peu perdues. J'étais complètement novice en ce qui concernait la pédagogie Montessori, même si j'en connaissais les grandes lignes, mais je ne savais absolument pas quelle attitude adopter lors du déroulement de la séance. Heureusement, cela s'est arrangé après avoir assisté à une conférence, "Pourquoi Montessori aujourd'hui ?" proposée par la même association au mois d'octobre, et par la présence rassurante de Marion, l'encadrante.

La grenouille, quant à elle, a également un peu pataugé lors de la première séance mais s'est en définitive très vite adaptée. J'avoue avoir un peu douté après la première fois : la grenouille était habituée à la crèche, à parler fort, à aller vers les autres pour faire les activités avec eux, à mettre la pagaille en sortant toutes les activités et en les mélangeant ... Mais très vite, une sorte de discipline s'est mise en place : dérouler son tapis pour travailler dessus, parler doucement, ne pas déranger les autres dans leur apprentissage et travailler seule, prendre une seule activité et la ranger dès que celle ci est terminée … Tout ceci fait désormais partie du rituel du Nido et la grenouille montre une réelle capacité à s'adapter à des règles différentes et à rester concentrée.

Pour résumer en quelques lignes les grands principes et l'organisation de l'atelier, on peut dire que l'enfant est au centre et l'acteur de son apprentissage. "Apprends moi à faire seul", voilà la pilier de la pédagogie Montessori. L'enfant expérimente de manière autonome, sans intervention de l'adulte pour lui dire ce qui est bien ou mal fait et chaque activité permet à l'enfant de se rendre compte de l'erreur et de la corriger (eau renversée … éponge à disposition pour nettoyer).  L'enfant choisit l'activité qu'il désire, même si l'adulte peut éventuellement suggérer une nouvelle activité. (C'est d'ailleurs surprenant de voir que la grenouille a vraiment tendance à choisir souvent les mêmes activités et à en rejeter catégoriquement certaines autres) L'encadrant montre alors comment fonctionne l'activité une seule et unique fois à l'enfant qui doit ensuite tenter de la reproduire. On laisse alors l'enfant se réapproprier l'activité en allant à son rythme, sans intervenir, sauf si l'enfant demande lui même de l'aide. (J'avoue que le plus dur est de ne pas intervenir : je fais de mon mieux, mais il est difficile de ne rien dire ou de ne pas intervenir, notamment quand il y a "catastrophe", par exemple avec les activités qui comportent de l'eau)

Chaque activité est présentée sur un plateau ou dans un panier et l'espace du Nido est très épuré et organisé. Toutes les activités sont rangées sur des étagères à hauteur d'enfant. Les enfants travaillent sur un tapis à même la sol ou sur une petite table à leur hauteur.

Voici quelques exemples d'activités que la grenouille fait au Nido (je vous en posterai certainement d'autres dans les jours ou semaines à venir) :

Pêcher à l'aide d'une écumoire des perles en bois

Transvaser de l'eau à l'aide d'une éponge

Les paires de carrés de tissu de matières différentes (avec lesquels la grenouille s'amuse à faire un tapis, ce qui n'est pas vraiment le but premier de l'activité)

Manipuler et ranger des oeufs

Coller (une des activités préférées de la grenouille qui en fait adore tartiner sa feuille de colle et rechigne à coller des pastilles)

Se servir à boire à l'aide d'un petit pichet (le truc que je n'aurais pas laissé la grenouille faire à la maison et pour lequel elle se débrouille en définitive très bien)

Des hochets et jouets en bois

Utiliser des ciseaux (encore difficile pour la grenouille qui a besoin d'être aidée : elle n'arrivait dans un premier temps qu'à fermer les ciseaux et pas à les ouvrir, ce qu'elle parvient à faire depuis peu, mais elle a encore besoin d'être guidée pour ne pas s'entailler un doigt.)

(Merci à ma soeur pour les jolies photos. Son blog, c'est toujours par là : la-vie-en-rOZ)

Et vous, quelle activité faites vous avec votre grenouille ? Avez vous déjà tenté ou été tenté par la pédagogie Montessori ? Vos témoignages sont les bienvenus !

Bisphénol Aaaaaaaaahhhh !

Toutes les mamans ont déjà entendu ou vu ce mot, ne serait-ce que sur les sucettes ou les biberons : "sans Bisphénol A". Oui, mais le Bisphénol A, c'est quoi, et pourquoi c'est mieux quand il n'y en a pas ?

Le Bisphénol A est un composé chimique qui entre dans la compositions de certains plastiques et résines et que l'on retrouve dans nombre de contenants alimentaires, par exemple boites de conserves, canettes, bouteilles en plastique, vaisselle jetable … mais aussi dans les lunettes de soleil ou certains jouets.

Sa dangerosité fait actuellement débat mais il semblerait que le Bisphénol A ou BPA agisse comme un perturbateur endocrinien sur l'organisme humain et soit cancérigène. On le retrouve dans le sang, les urines, le liquide amniotique et le placenta. Il serait à l'origine de la précocité de la puberté chez certaines petites filles, de certains cas d'obésité infantile, ainsi que de troubles cardiovasculaires et rénaux chez les enfants et les jeunes, fortement exposés à cette substance. Selon une étude récente menée par des chercheurs français de l'Inserm, il serait à l'origine, avec une  faible concentration, égale à celle que l'on peut retrouver dans certains organismes humains, de malformations génitales chez les garçons et de la baisse de fertilité chez les hommes, en réduisant la production de testostérone.

Le Bisphénol A est réputé pour migrer du contenant vers son contenu, et ce phénomène est accentué par la chaleur. Pour limiter cette "contamination", il est donc conseillé de ne pas faire chauffer vos aliments directement dans une boîte de conserve ou un récipient en plastique.

Le Bisphénol A est interdit depuis 2011 dans les biberons. Son interdiction dans les contenants alimentaires destinés aux enfants de moins de 3 ans n'existe que depuis le 1er janvier 2013 et bonne nouvelle : l'interdiction du Bisphénol A va s'étendre à tous les contenants alimentaires à partir de 2015.

En attendant, si vous voulez réduire votre exposition au Bisphénol A, ce qui est fortement conseillé pour les enfants et les femmes enceintes, virez le plastique de votre cuisine et préférez lui des ustensiles en inox, en verre ou en porcelaine. Préférez les conserves en bocaux aux boites. Evitez les plats cuisinés en barquette et les bouteilles d'eau en plastique.

Et vous, faites vous la chasse au Bisphénol A ?

Garçon ou Fille ? La réponse : a piece of cake !

Après la tendance des baby showers venues d'outre-Atlantique, voilà une nouvelle fête à célébrer avant l'arrivée de votre grenouille : la gender party ! De quoi ça s'agit ?

C'est une fête où les futurs parents apprennent en même temps que leurs invités le sexe de leur grenouille. Comment est-ce possible ?  Il suffit de donner le résultat de l'échographie (bien caché dans une enveloppe) à un pâtissier (ou à un ami) qui confectionnera un gâteau en apparence anodin, avec un glaçage blanc par exemple, mais dont l'intérieur sera bleu pour un garçon ou rose pour une fille (cliché, vous avez dit cliché ?). C'est donc au moment de couper le gâteau que tout le monde découvre le sexe du bébé avec au choix larmes de bonheur, petits cris de joie, effusion d'embrassades et de confettis, feux d'artifice.

Cela peut en effet être une nouvelle occasion de célébrer cet heureux événement avec ses proches ... ou une nouvelle machine à fric pour les organisateurs d'événement. Tout dépend également de la portée que l'on donne à cet événement, à savoir la révélation du sexe de son enfant : est-ce quelque chose qui se vit à deux dans une certaine intimité ou l'occasion d'un partage avec les personnes qui nous sont chères ? Chacun envisage la grossesse avec ses convictions et son vécu.

J'avoue en ce qui me concerne être assez sceptique. Je ne suis pas la plus grande adepte de couleurs layette et autre guimauve. Pour la grenouille, nous avons fait ça à l'ancienne : nous avons appris la nouvelle dans le cabinet de l'échographiste, avons versé notre petite larme puis avons téléphoné ou textoté le résultat à nos proches. Rien de très original.

Une chose est sûre : mieux vaut prévoir cette fête pour le premier enfant et ne pas avoir de préférence quant au sexe du bébé. Ça la foutrait mal de fondre en larmes devant le gâteau !

Et vous, avez-vous organisé une gender party ? Comment avez vous révélé le sexe de votre grenouille  à vos proches ?

Gymboree

J'ai acheté il y a quelques temps un livre pour ma grenouille chez Nature et Découvertes : 1001 Activités avec mon enfant, qui propose des activités d'éveil simple pour les enfants de 0 à 5 ans.

Sur ce livre apparaissait un logo : Gymboree. Je me suis donc demandé ce que cela était et ai fait quelques recherches.

Il s'agit en fait d'ateliers d'éveil (gym bébé, motricité et jeux, initiation sportive, atelier musical, initiation à l'anglais) pour les enfants de la naissance à 6 ans. Ces ateliers existent à Paris et à Lille pour la France mais ce concept américain est implanté partout dans le monde. Le but est de faire prendre conscience de leur corps aux plus petits, de les pousser à oser de nouveaux mouvements et à prendre confiance en eux à travers différents jeux dans lesquels les parents les accompagnent. Les séances se déroulent dans un environnement coloré et ludique, plein de balles, toboggans, tapis et autres tunnels et sont rythmées par des rituels pour que les enfants acquièrent une notion du temps. Un autre point de repère : la mascotte, Gymbo, un clown coloré. Les différents ateliers sont proposés par tranches d'âge et durent entre 45 minutes et 1h15 en fonction de l'âge.

Mon avis : cela peut être sympa pour partager un moment privilégié avec sa grenouille. Cela dit, la différence avec une simple atelier de baby gym n'est pas évidente. Enfin, ce qui me "gêne" le plus est le côté un peu commercial de ces ateliers, qui ressemblent plus à une franchise qu'à une association. Le concept n'en reste pas moins intéressant.

Les activités Gymboree proposées dans le livre sont des activités simples, accessibles à tous car ne nécessitant pas de matériel particulier, et variées. Elles donnent selon moi de bonnes idées pour éveiller la curiosité de sa grenouille. Tout "évènement" qui rythme la journée donne potentiellement lieu à un nouvel éveil pour bébé (ménage, bain, repas ...).  

Et vous, avez vous essayé les ateliers Gymboree ? Qu'en pensez vous ?

Les fesses à l'air ?

Un jour, en faisant des recherches sur Internet à propos de la peau d'agneau, je suis tombée sur un concept dont je n'avais jamais entendu parler : l'hygiène naturelle infantile ou HIN. Qu'est ce que c'est ?

C'est encore un concept qui nous vient des Etats Unis (où on parle d'Elimination Communication ou EC) et qui commence à faire des adeptes en France. Il s'agit du fait d'élever son enfant sans couche dès la naissance et de l'observer pour identifier les signes annonciateurs d'une envie pressante, voire de les anticiper, afin de le mettre au pot ou sur les toilettes le plus vite possible. Il ne s'agit en aucun cas d'apprendre à son bébé à se retenir et à le faire "devenir propre". Le but est simplement de répondre au besoin d'élimination de son bébé comme on répond à son besoin d'alimentation ou de sommeil. Cette pratique peut être exclusive ou partielle, avec un recours aux couches lavables, et s'inscrit souvent dans le cadre de ce qu'on appelle le maternage proximal (allaitement longue durée, portage, cododo ...)

Quels sont les avantages ? Une économie considérable en termes de couches, qu'elles soient jetables ou lavables, une diminution considérable des déchets et une absence d'entrave et de gêne pour la grenouille qui peut se mouvoir librement et n'a pas les fesses irritées. Cela améliorerait également la communication entre les parents et leur bébé, ainsi que la connaissance de son corps auquel l'enfant a constamment accès en totalité. Certaines personnes rapporteraient aussi une diminution des coliques de leur grenouille lorsqu'elles ont commencé l'hygiène naturelle infantile. Enfin il semblerait que les enfants élevés dans le respect de l'hygiène naturelle deviendraient propres plus tôt, même si cela n'est pas le but premier avancé.

Pour plus d'informations :

un article sur Ecopitchoun

un article sur un Bébé au naturel

En ce qui concerne les inconvénients, il faut être extrêmement attentive aux signaux envoyés par bébé, à ses mimiques et cela n'est pas forcément facile à concilier avec la vie quotidienne. De plus, cela me parait difficile à mettre en place lorsque l'enfant va en crèche ou chez une nounou, ou simplement lorsqu'on est en sortie avec la grenouille, en voiture par exemple. On peut effectivement ne mettre ce système en place qu'à la maison, mais du coup, l'enfant arrive-t-il à s'y retrouver ? Enfin, il y a souvent des "accidents" et il faut alors tout nettoyer, changer bébé ... Pas de problème quand cela ne se produit qu'une seule fois, mais un peu moins sympa quand la scène se reproduit une dizaine de fois dans la journée, surtout en plein hiver !

Il est vrai que nous, Occidentaux, faisons partie des seuls à mettre des couches à nos bébés et que le concept de l'hygiène naturelle infantile peut apparaître comme séduisant en théorie. Mais, en ce qui me concerne, la pratique m' "impressionne" et je ne me sentirais pas capable de mettre cela en place au quotidien. Il y a déjà tellement à faire avec un bébé ! Je ne dis pas non toutefois au fait de laisser la grenouille les fesses à l'air quand il fait chaud pour qu'elle puisse bouger plus librement et découvrir son corps.

Et vous, seriez vous tentée par cette pratique ? Avez vous déjà essayé ? Comment cela se passe-t-il ?

Purées ou Morceaux ?

Au moment de la diversification, je suis tombée sur une association de mot jusqu'alors inconnue : baby led weaning ou la diversification gérée par bébé. Mais qu'est ce que c'est y donc ?

Il s'agit d'attaquer la diversification directement par les aliments solides en morceaux. Exit les purées et les petits pots. On propose à l'enfant plusieurs aliments à texture fondante au début (sous forme de petits bâtonnets ou de gros morceaux par exemple) qu'il va dans un premier temps lécher et sucer puis progressivement manger. C'est l'enfant qui attrape lui même sa nourriture avec les mains (on est d'accord, c'est plus facile qu'avec les pieds, quoique, ma grenouille tient parfois plus du singe que de la grenouille) et il partage le plus souvent le repas de la famille (à condition de manger équilibré, le steak frites, ça va pas être possible à tous les repas), depuis sa chaise haute ou sur les genoux d'un adulte. Jusqu'à ses un an, on ne compte pas la quantité et on ne force pas bébé à manger : la grenouille mange ce qu'elle veut, surtout si elle est allaitée à la demande. L'enfant devient donc acteur de sa diversification et développe son autonomie. Le but est d'explorer différentes textures mais surtout de suivre le rythme et le développement de son enfant. La nourriture solide ne lui est proposée que lorsqu'il est prêt, le plus souvent vers 6 mois. Quels sont les signes ? La grenouille prête à découvrir le monde des saveurs se tient correctement assise, vous regarde manger avec intérêt, ouvre la bouche lorsque vous approchez une cuillère ou un aliment ou essaie d'attraper les aliments à sa portée et de les porter à la bouche. Les aliments sont donnés en complément du lait, qui est lui même donné en début de repas. Les risques d'étouffement sont faibles du fait que l'enfant apprend directement à mastiquer avec ses gencives. Le fait d'être en morceau favorise l'éveil aux textures et conserve le goût des aliments, ce qui n'est pas le cas des purées. Comme pour une diversification « classique », il faut introduire un aliment à la fois pour détecter un éventuel problème de digestion ou d'allergie. Evidemment cette découverte des aliments doit se faire sous haute surveillance.

Cette méthode s'adresse essentiellement aux bébés encore allaités au moment de la diversification, mais rien n'empêche de le faire avec un enfant nourri au biberon. Il est également possible d'utiliser cette méthode après l'introduction des purées avec un bébé plus âgé pour faire du repas un jeu et un moment convivial. Cela peut également être une bonne alternative pour les bébés qui refusent les purées ou font la grimace à chaque repas.

Peu d'études ont été faites au sujet du baby led weaning. Charlotte M. Wright de l'université de Glasgow a montré que le Baby Led Weaning pouvait entrainer des problèmes nutritionnels chez une minorité d'enfants dont le développement est plus lent et qu'il était donc préférable de proposer des purées à la cuillère en complément des aliments en morceaux (http://www.sciencedaily.com/releases/2011/01/110112081454.htm). Une étude menée par Ellen Townsend et Nicola J. Pitchford de l'université de Nottingham a conclu que la diversification gérée par le bébé réduisait les risques d'obésité chez l'enfant et que les bébés qui avaient géré leur diversification avaient une plus grande attirance pour les aliments sains (http://bmjopen.bmj.com/content/2/1/e000298).

Je pense qu'il peut effectivement être sympa de partager son repas avec sa grenouille (même s'il y a probablement un effet de mode derrière ce concept), mais en faisant quand même attention aux aliments introduits. Le pain et les aliments crus au début de la diversification, très peu pour moi. Mais je ne suis pas contre lui donner des morceaux en complément de ses purées. Ma Grenouille a déjà essayé avec un haricot vert qu'elle a aspiré comme un spaghetti et avec de nombreux fruits frais bien mûrs. J'avoue que ça me tente assez, même si ça me fait un peu flipper sur le coup (mais c'est parce que je suis pas du tout d'un tempérament stressé à la base). Une expérience à approfondir en ce qui me concerne, surtout que cela deviendra plus facile quand ma grenouille aura des dents (9 mois, toujours pas de dents, tout va bien).

Et vous, cela vous tente-t-il ? Comment avez vous abordé la diversification avec votre grenouille ?

Plus d'informations sur :

http://www.babyledweaning.com/ (en anglais)

http://www.babyledweaning.com/features/top-tips/blw-guidelines-in-french-en-francais-je-kid-vous-not/  

http://www.lllfrance.org/L-allaitement-au-fil-du-temps/Diversification-alimentaire.html

Face à la route, boucliers et RF (kézako?)

Vers les 6 mois de la Grenouille, j'ai commencé à flipper sévère sur le fait de la laisser dans la coque Casualplay. La position assise n'était pas gérable et je l'ai donc laissée en position allongée, ce qui n'était vraiment pas top niveau sécurité. De plus, ayant enlevé le cale-tête pour bébé, sa tête bougeait énormément dans les virages quand elle était endormie. Bref, ce n'était plus possible ! J'angoissais dès que je prenais la voiture.

Je me suis donc attelée à la difficile tâche de lui trouver un siège auto dans lequel je puisse la mettre immédiatement malgré son petit gabarit, qui soit top niveau sécurité et qui puisse durer un petit bout de temps.

J'avais lu quelques trucs sur le fait de laisser les Grenouilles dos à la route, mais sans approfondir plus que ça. J'ai d'abord pensé au Britax First Class. Il paraissait correct, à un prix à peu près raisonnable, et la Grenouille pourrait rester dos à la route jusqu'à 13 kilos puis passerait face à la route. Sauf qu'en y regardant de plus près, ce siège n'est pas si bien noté que ça niveau sécurité, surtout en face à la route, les crash-tests commencent à dater un peu. Enfin bref, je ne suis plus du tout emballée.

Je me renseigne donc, je farfouille sur différents forums à la recherche du siège auto parfait. Tous les sièges auto Groupe 1 sont face à la route en France. Or, il s'avère que le passage en face à la route pour un bébé peut être très dangereux. (Petit rappel : en France, on peut mettre les enfants face à la route à partir de 9 kilos et 9 mois.)

En effet, nos grenouilles ont de grosses têtes par rapport au reste de leur corps, elle pèse lourd et les muscles du cou ne sont pas assez développés. En cas de choc frontal, la tête du bébé est violemment projetée en avant, tirant ainsi sur la colonne vertébrale et la moelle épinière qui peut se distendre voire se sectionner, pouvant ainsi occasionner de graves séquelles, telles que la paralysie, mais aussi la mort. A cela s'ajoutent des blessures possibles au niveau des épaules et de la tête.

Brrrrrrrrr ! Ca fait froid dans le dos !

Oui, mais alors quelles solutions ?

Il semblerait que, si l'on souhaite tout de même mettre son enfant face à la route, les sièges dits à boucliers soient plus sûrs. Au lieu que l'enfant soit maintenu par un harnais, il est tenu par un bouclier. Ainsi lors d'un choc frontal, il s' « enroule » autour du bouclier au lieu d'être projeté vers l'avant, ce qui protège sa colonne vertébrale. On les trouve dans certains magasins de puériculture, comme New Baby ou Oclio.

Mais j'avoue que le bouclier ne paraît pas des plus confortables, même si effectivement la sécurité prime sur le confort.

Cela dit, voulant immédiatement mettre ma Grenouille dans son nouveau siège, il me fallait un groupe 0+/1 et je ne voulais pas la mettre face à la route trop tôt. Une unique solution s'offrait alors à moi : le siège dos à la route ou RF (pour Rear Facing). Il faut savoir qu'un enfant est beaucoup plus en sécurité lorsqu'il est dos à la route (ce qui quelque part paraît évident, sinon pourquoi mettrions nous les nouveaux-nés dos à la route?), puisque son dos « s'enfonce » dans le siège, reste donc droit et subit moins de traumatismes.

Dans les pays nordiques, notamment la Suède, les enfants restent dos à la route jusqu'à 4 ans et leur taux de mortalité infantile dans les accidents de la route est très faible.

Le seul problème est que ces sièges ne sont pas très répandus en France et sont donc difficiles à trouver. On commence à en voir dans certaines enseignes comme Bébé 9. Mais le moyen le plus simple et surtout là où on trouve un plus large choix reste Internet. J'ai commandé le mien (dont je parlerai dans un autre article) sur www.carseat.se, un site suédois. Je tiens à préciser que le fait d'avoir un siège auto acheté en Europe ne pose aucun problème au niveau assurances à partir du moment où le siège répond à la norme européenne ECE R44/04.

Et vous,  que pensez vous de ces sièges ? Quel siège auto avez vous choisi pour vos grenouilles après la coque ? 

Il suffira d'un signe

Une des nouvelles tendances dont on commence à entendre parler en France en matière d'éducation est la langue des signes pour bébés ou LSB. Oui, bon, ok, c'est bien joli … mais pour quoi faire ? Ma grenouille n'est pas sourde et moi, loin d'être muette.

L'objectif est d'établir un moyen de communication avec bébé et que celui ci puisse s'exprimer plus ou moins clairement (en d'autres mots, avec un autre moyen que les pleurs … ça peut être sympa, hein ?) avant même de parler.

Si on regarde bien, on le fait déjà un peu quand on leur apprend à faire coucou, bravo ou encore chut. On peut ainsi introduire d'autres signes comme manger, dormir, encore … dans un premier temps. Mais il existe également des signes pour exprimer des sentiments ou des envies.

Vous me direz : c'est bien joli tout ça, mais si la grenouille arrive à s'exprimer et à se faire comprendre avant même de parler, bah elle ne voudra plus parler et du coup, cela risque de retarder l'acquisition du langage. Et bien, visiblement non ! Est-ce parce que votre grenouille sait marcher à quatre pattes qu'elle ne voudra pas apprendre à marcher debout ? La parole, qui permet de s'exprimer plus précisément, prend naturellement le pas sur les signes. Il faut cependant que le parent prenne garde à toujours accompagner le geste de la parole.

Avec la langue des signes, c'est moins de frustration pour bébé mais aussi pour papa et maman (finis les "mais qu'est ce qu'il a ?!!!!") et donc plus de calme. C'est aussi une plus grande complicité qui se crée entre les parents et leur enfant.

De plus, cela permet d'ouvrir l'esprit de nos grenouilles, faisant rentrer la langue des signes dans les moyens « normaux » de communication.

Un moyen intéressant de voir que bien que bébé ne parle pas encore, il peut avoir beaucoup de choses à dire. J'avoue être personnellement assez tentée par l'expérience.

Et vous, qu'en pensez vous ? Avez vous déjà testé la LSB ?

Si cela vous intéresse :

• “Signe avec moi”, de Nathanaëlle Bouhier-Charles, 2005, édition Monica Companys. www.signeavecmoi.com

• Les cours en ligne de Lingueo : Langue des Signes pour Bébé, 99€ les 5 cours en visioconférence, livre “Signe avec moi” inclus. www.lingueo.fr

Dans le Sud :

• A Marseille : Ateliers au Zèbre Zen : 55€ le cycle de 5 séances (un adulte et un enfant); tarif famille: 70€. Adhésion: 25€. 06.98.22.45.54 www.lezebrezen.org

• A Aix : Ludo’Signe, chez Kid&Sens, session de 5 séances, 85€. 04.42.64.11.86. www.kid-sens.com

• A Brignoles : Ateliers Signes avec moi chez Mille Mimines, 60 € par personne les 6 séances, 80 € pour les couples, 10 € d'adhésion. 06.42.33.15.50 http://www.millemimines.com/