La grenouille, depuis qu'elle est toute petite, depuis même qu'elle ne mesurait que quelques centimètres dans mon ventre, manifeste un besoin impérieux de toucher. Il faut toujours qu'elle soit en contact avec un petit bout de peau, qu'elle câline, qu'elle tripote, qu'elle papouille …
Lors des divers monitorings que j'ai eu le loisir de faire pendant ma grossesse, et notamment sur la fin, la grenouille montrait déjà son tempérament et ce qui la "caractérise" désormais. La sage-femme me disait que c'était une rigolote petite chipie et qu'elle était très tactile. En effet, dès les capteurs posés, la grenouille venait se blottir contre eux ou venait taper dedans. Dès que j'ai commencé à la sentir bouger, nous avons beaucoup "communiqué" toutes les deux, à coup de caresses, de pressions et de petits coups en réponse. Le Daddy s'en est également donné à coeur joie, et l'haptonomie nous a aidé à renforcer cette communication et ce lien émotionnel et tactile.
Ce besoin de toucher s'est confirmé après la naissance. La grenouille adorait être blottie contre nous. Les tétées étaient de purs moments de bonheur en peau à peau pour nous deux. Plus elle grandissait, plus ses gestes étaient précis, plus ses mains exploraient le moindre bout de peau disponible. Elle tripotait, caressait, malaxait, pinçait, griffait parfois. Ses mains venaient de temps en temps chercher ma bouche, mes oreilles ou mon nez.
Sa découverte du monde est également beaucoup passé par le toucher. Elle adore, par exemple, les livres à matières, caresser ses peluches en disant "doux" ou manger avec les doigts. Elle n'a jamais vraiment mis les choses à la bouche pour en prendre connaissance : elle regardait et touchait.
Le sommeil et le toucher ont également longtemps été liés. La grenouille n'a jamais été une grosse dormeuse et même si cela va beaucoup mieux (il faudra que je vous en reparle) le sommeil n'a jamais été une chose facile pour elle. Fort probablement à cause de ce besoin de contact et d'être constamment rassurée. Souvent je l'endormais dans le porte-bébé, tout contre ma peau, et elle était bien. Les seules longues siestes qu'elle a pu faire quand elle était toute petite étaient sur nous, là encore au contact de notre peau et bien au chaud contre nous (même en plein été). Alors que dans son lit ou dans son transat, elle se réveillait au bout de trente minutes, contre nous, elle avait bien une période d'agitation à ce moment là, mais, nous sentant, elle se laissait repartir au pays des songes.
Aujourd'hui, la grenouille est toujours aussi câline, elle adore qu'on la papouille, même si elle réclame beaucoup moins ce contact physique, notamment pour dormir. Mais il lui arrive encore parfois, lorsque nous sommes toutes les deux allongées sur le canapé pour une sieste, de me tenir la main ou de soulever mon tee-shirt pour poser sa tête sur la peau de mon ventre.
Et vous, quel est le sens le plus développé chez votre grenouille ?
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