dimanche 2 décembre 2012

How it feels to feel like shit

Avertissement : cet article fait état de l'humeur d'un moment, moment par lequel nombre de jeunes mamans sont passés et passeront encore j'imagine, et des sentiments exacerbés par les circonstances, la fatigue et/ou une forme de lassitude, voire même un peu exagérés pour les besoins de l'article. Il n'est en rien la production d'une maman au bort de la crise de nerf, du burn-out, ou dans un état maniaco-dépressif pouvant éventuellement amener au suicide. En d'autres termes, et pour vous rassurer, je n'ai nullement l'intention, dans les jours prochains, de me jeter sous les roues d'un pont / me défenestrer du rez de chaussée / avaler vingt boites d'aspirine, ni aucun autre acte désespéré.

Il s'agit avant tout, de prendre un peu de recul, avec une pointe de lucidité et beaucoup d'autodérision sur celle que je suis, avec mes travers et mes contradictions, et d'éborgner peut être un peu cette image de fille parfaite que j'essaie de me construire et que la maternité a mise à mal, malgré moi. 



Il est des jours où je me sens pour ainsi dire nulle, pitoyable, dépassée, en mode boulet ... Ces jours là, j'ai l'impression d'avoir quatre ans, que je ne suis pas à la hauteur, que je ne gère rien, mais alors RIEN ! Ou alors que je gère, juste un peu, mais mal.

Le problème c'est que la vie de maman est difficile (même si on tend à vous faire croire que c'est le paradis, parce que tant d'amour, ça ne peut que rendre heureux, pas vrai ?), parce qu'on attend de vous que vous puissiez TOUT gérer, pas un ou deux trucs, non non ça serait trop facile, mais TOUT :

- alors forcément dans un premier temps, le "truc" un peu nouveau à gérer, et qui met une sacrée pagaille dans votre organisation, j'ai nommé : le bébé fraichement (ou pas) débarqué, mieux connu sous le nom de la grenouille.
Outre les besoins "vitaux", à savoir manger, dormir, avoir une couche propre, être lavé et habillé, jouer et avoir sa dose de câlins (ce qui prend déjà pas mal de temps, vous en conviendrez), il faudrait pour être une mère "parfaite", l'amener quotidiennement au parc, lui préparer ses purées maison, lui faire faire des activités manuelles, lui faire écouter de la musique, lui apprendre la langue des signes / l'anglais / le piano / le yoga … Personnellement, j'avoue gérer au mieux les besoins "vitaux" énumérés plus haut, et le décorticage des étiquettes en tous genres (à cause des allergies et des merdes qu'on trouve dans les cosmétiques) … Pour le reste, je fais ce que je peux, c'est à dire pas grand chose, par manque de temps ou par flemme. Une de mes fiertés (outre le fait d'avoir bien évidemment engendré le plus beau bébé du monde) est le fait d'avoir passé le maximum de temps avec ma grenouille grâce à mon congé parental et de réussir mon allaitement et d'allaiter toujours ma grenouille à un an passé. En dehors de ça, je n'ai pas l'impression de "gérer", juste de faire le nécessaire, avec un maximum d'amour. Mais il m'arrive, lorsque le Daddy rentre du travail ou est dans les parages, de me reposer sur lui, de déléguer, peut être un peu trop, pour pouvoir souffler. Jusqu'à ce que l'oeil de la société (ou la fatigue du Daddy) se pose sur moi et me fasse culpabiliser.

- les tâches ménagères
Parce qu'une femme qui se respecte doit avant tout être une fée du logis, qui prend énormément de plaisir à ranger, passer l'aspirateur, la serpillère, faire la lessive, étendre le linge, faire le repassage, la poussière, la vaisselle, mitonner de bons petits plats pour son chéri d'amour …
Ca n'a jamais été mon truc, non que j'aime vivre dans un bordel sans nom débordant de crasse ni bouffer des pâtes à l'eau tous les soirs, mais je ne suis pas une fée du logis ni des fourneaux. Je n'ai jamais été "bonne à marier", c'est ce qu'on m'a répété toute mon adolescence. Remarquez, ça doit être un peu vrai, je n'ai toujours pas la bague au doigt.
En revanche, j'ai la chance d'avoir un compagnon qui participe plus qu'activement aux tâches ménagères, et je dois bien avouer que c'est plus moi qui l'aide que l'inverse. (Du coup, j'en profite pour lui dire ce que je ne lui dis que trop peu : merci mon ange!  mode cul-cul-la-praline off) Heureusement qu'il est là, sinon je crois qu'effectivement la maison ressemblerait à un bordel sans nom débordant de crasse et que je mangerais des pâtes à l'eau tous les soirs, enfin les soirs où je trouverais le temps de manger.

- la vie de couple
Tu as un bébé hurlant accroché au bras, des tâches de lait sur les seins, un tee shirt informe et un pantalon de pyjama sous lequel tu n'es pas épilée, des cernes et des valises sous les yeux, le cheveu en bataille et gras, dix kilos en trop plus, mais il faudrait que tu sois sexy et désirable. Tu ne demanderais pas mieux  mais tu te fais peur toute seule quand tu te regardes dans le miroir, alors de là à exciter quelqu'un … Puis il faut bien le dire, après la naissance d'un enfant et la fatigue, ta libido est plus proche de Ground Zero que du septième ciel. Pourtant, il faut faire un effort, tout le monde le dit, ta mère, la sage femme, tes copines. Et puis, tu la connais bien cette épée de Damoclès qui te pend au dessus de la tête : bon nombre de couples se séparent au cours de la première année de vie de leur enfant, quand ce n'est pas simplement le jeune papa qui va voir si l'herbe est plus verte ailleurs (avec une nullipare, épilée et pomponnée, elle).
Ta vie de couple, c'est un peu l'apocalypse depuis que vous êtes parents. Difficile de trouver un équilibre dans cette nouvelle vie à trois. Difficile simplement de se retrouver, de retrouver le couple d'amoureux derrière les jeunes parents. Difficile de ne pas sombrer dans les reproches, les non-dits, le silence. On se dit toutes et tous que c'est pas parce qu'on est parent qu'on est que des parents, qu'il faut se garder du temps à deux, tout ça, tout ça. C'était une promesse qu'on s'était faite avec le Daddy mais depuis la naissance de la grenouille, on peut compter les soirées en amoureux sur les doigts d'une main un doigt. Mais le constat est là, la prise de conscience aussi, ne reste qu'à se mettre un coup de pied au cul.

- un boulot
En plus de vouloir être une mère parfaite (et de ne pas y arriver), j'ai la bêtise de vouloir être une prof parfaite (oh oxymore s'il en est, puisqu'on sait que le prof est en lui même plus proche du déchet/boulet de la société que de la perfection). J'aimerais donc faire tout bien comme on m'a appris à l'IUFM, avec le sourire s'il vous plait. Au lieu de ça, mes séquences sont souvent bêtement tirées d'un manuel ou recyclées d'une année sur l'autre, je rends mes copies un mois après les avoir récupérées, j'oublie de remplir le cahier de textes, je relis certains de mes cours dix minutes avant de passer la porte de la salle de classe, j'oublie le nom de mes élèves, et j'en passe. Et je ne travaille qu'à mi-temps ! Autant dire que point de vue "gérage" de ta vie professionnelle, tu repasseras (ou redoubleras). Tu n'es ni vraiment femme au foyer, ni vraiment femme active, tu incarnes un peu la bâtardise de la vie professionnelle … une maman active peut être ?

- les copines
Tu as beau être une toute jeune maman, passer tes journées entre couches et biberons et t'écrouler comme une merde devant la télé à 21h30, il te faut garder une vie sociale, et notamment continuer à voir tes ami(e)s, car le monde, leurs vies, et les ragots, continuent de tourner, et c'est vrai que ça serait dommage de louper ça. Alors au début, c'est à peu près gérable, tout le monde s'extasie encore devant cette toute petite chose, bébé dort tout le temps et facilement partout … mais quand il commence à bouger (c'est à dire marcher à quatre pattes, ou marcher tout court) et à "s'exprimer", ça devient un peu plus compliqué de sortir avec lui, et puis, autant l'avouer, dans les cinq premières minutes, tout le monde fait risette et guili-guili mais très vite, ça saoule tout le monde de devoir se coltiner la grenouille. De plus, il faut bien le dire, suivre et alimenter une conversation d'adultes avec la grenouille dans les pattes, c'est mission impossible : on écoute d'une oreille distraite, on ne quitte pas la grenouille des yeux, et celle ci réclame notre attention toutes les trois secondes. Il faut donc prévoir des sorties sans elle, ce qui n'est pas toujours évident. Et en général, quand on sort sans elle, on a droit à : "oh, mais y'a pas la grenouille ? Ca fait longtemps que je ne l'ai pas vue !".
Il faut signaler que je suis la toute première de ma bande de copines à avoir un bébé, ce qui ne facilite pas la tâche ni la compréhension entre nous, il faut être honnête. Personne n'a envie d'entendre mes histoires de poussette, parc, petits pots et autres poussées dentaires (c'est aussi pour ça que j'ai ouvert un blog), ce que je peux comprendre. Le "problème", c'est que je n'ai pas forcément beaucoup de choses à raconter en dehors de ça, puisque cela occupe les trois quarts de mon temps, alors j'essaie d'écouter, mais je ne comprends pas toujours, pas par bêtise non, mais simplement parce qu'en général, il me manque vingt cinq épisodes et que forcément, c'est un peu gênant de demander systématiquement un rattrapage.
Rajoutez à cela le fait que j'appelle rarement soit par manque de temps, soit par peur de déranger (un vieux truc débile qui me poursuit), soit par flemme, que mes copines n'osent sûrement plus m'appeler parce qu'elles pensent que je suis trop occupée ou que je ne veux pas les voir, que tout cela me mine souvent le moral, que par conséquent je me renferme sur moi au lieu d'en parler, donc je n'appelle pas ... et vous avez un merveilleux aperçu du cercle vicieux dans lequel je me suis fourrée et qui explique le fait que ma vie sociale soit proche du niveau de la mer.
Un autre point sur lequel j'ai bien conscience que la situation ne va pas et est en train de pourrir, et pour laquelle il faut que je me sorte les doigts du cul.

- les relations avec la famille
Ca parait tout bête, mais à tous les changements occasionnés par l'arrivée d'un bébé dans votre cocon s'ajoute le fait que vous devez maintenant composer avec des relations familiales toutes neuves, à savoir que vos parents sont devenus grands-parents et vos frères et soeurs tontons et tatas. Il vous devient alors impossible de n'aller leur rendre visite qu'une fois tous les trois mois, ou simplement pour Noël et les anniversaires, surtout si vous habitez tout proche de chez eux. De toute façon, si vous n'allez pas les voir, c'est eux qui viendront, et vu l'état de la baraque (cf. point 2) ... Il faut alors établir un planning, avec des visites régulières et globalement équilibrées, pour désamorcer les crises de jalousie ou autre délire paranoïaque. De ce point de vue, j'ai l'impression de ne pas trop mal gérer, je crois, mais il est forcément difficile de contenter tout le monde : il faut trouver le temps, je suis forcément plus proche de ma famille et ai forcément plus tendance à me tourner vers ma mère en cas de besoin, et ayant un côté pot-de-colle assez prononcé, j'avoue ne pas trop laisser ma fille à garder à l'un ou l'autre des grands parents, qui ne demanderaient pourtant pas mieux.

- et accessoirement vous-même.
Combien de fois j'ai entendu : "non mais c'est pas parce que tu es maman qu'il faut t'oublier. Il faut prendre du temps pour toi". Alors oui, effectivement, sur le principe, je suis d'accord, mais quand je vois que j'ai parfois du mal à me doucher ou simplement à manger à une heure décente (et encore que, je dois dire que ça va mieux), et que trouver le temps de faire une petite sieste relève déjà de l'exploit, je me dis qu'il faudrait avant tout me donner la formule pour que les journées fassent 48h ou que je puisse me dédoubler. Il me reste donc sur ma liste de choses à faire pour moi-même : me faire une manucure/aller chez le coiffeur/faire un check-up/mener ma voiture chez le garagiste/faire une session shopping/acheter les cadeaux de Noël/prendre un bain avec un magazine de fille décérébrée/changer mes lunettes/lire un livre/faire du sport (liste non exhaustive bien évidemment).


Alors, parfois, ça me pèse, parfois je me dis que c'est comme ça et que je fais de mon mieux, parfois je me dis qu'il faut que je sois mieux organisée, parfois je me dis qu'il faut que je grandisse, parfois je n'y pense pas. Mais surtout, ce que je me dis, c'est que : putain, les nanas, je vous admire !

11 commentaires:

  1. Pourquoi est-ce que tu écris si souvent des choses qui ressemblent à ma vie???
    Alors si ça peut te rassurer je te rejoins sur les points suivants: le boulot, la vie de couple, l'entretien de la maison, le temps pour soi -pomponnage ou sport - bref, c'est la même chose ici!
    Le chéri gère en général le baby le week end, ce qui me laisse du temps pour les tâches ménagères (oh mon dieu c'est excitant!!!!!!!!!!!) mais c'est tout! Le boulot je fais ce que je peux entre midi et deux, je pioche dans les manuels aussi, je recycle aussi.
    Quant au coiffeur-épilation-manucure, j'ai envie de dire le coi.... quoi???? L'épila... quoi??? J'connais pas! Je devrais aussi aller chez le doc faire un petit bilan car douleurs bizarres par ci par là, je devrais aller chez la gygy, chez l'osthéo... Et je trouve aussi que ma vue a baissé...
    Avec chéri on devait faire notre 2ème sortie en amoureux en 15 mois mais on s'est loupés sur la séance de James Bond... Love is in the air :-D

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    1. Ha ha ha ! ;)
      Quelque part, ça me rassure de ne pas être la seule dans ce cas :) C'est vrai que c'est pas forcément un truc dont les mamans parlent, enfin je trouve.
      Concernant les soirées en amoureux, on en a tenté une ce week end, et ce fut … épique ! Je pense en faire un article prochainement ;)

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  2. Non c'est clair que ce n'est pas forcément la chose dont les mamans parlent. Enfin bon...
    Je n'ai pas non plus une vie sociale trépidante, peu d'amies, je suis toujours en contact avec toi, ou avec Anaïs, mais sinon les autres... J'ai été rayée de la liste de certains amis sans explication ou raison. Donc bon, après j'ai la chance d'avoir 2 collègues au boulot qui ont eu des bébés en même temps que moi, donc quand on se croise on en papote, et c'est vrai que ça fait du bien!
    Il y a aussi des semaines où je veux tellement que tout soit parfait à la maison et au boulot que je sors pas la tête de l'eau et que j'en oublie les moments privilégiés avec mon soleil, et ça c'est franchement pas bien!!!
    J'ai eu un moment difficile il y a peu de temps, un gros coup de mou, où ben en définitive je déléguais une grande partie de la gestion de L. (bains, moments de jeu...) à chéri et ce petit bonhomme a fini par me "rejeter" en quelque sorte, de ne voir que par son père, comme pour me signifier qu'il fallait un peu que je m'occupe de lui! Grosse remise en question!!!!
    C'est pas toujours simple, et il faudrait tout le temps montrer une image de femme épanouie.

    Tout ça pour te dire que je te comprends, que tu n'es pas la seule à ressentir cela, et que celles qui diront le contraire, ben soit elles n'ont pas d'enfants, soit elles ne veulent pas l'avouer. Et ça aussi ça peut se comprendre!

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    1. Oui, je comprends tout à fait ce que tu racontes.

      Finalement, le parcours de maman est fait de beaucoup de joie, mais aussi de beaucoup de culpabilité. Mais on apprend à vivre avec, et on apprend aussi énormément sur soi-même.

      J'espère que ça va mieux pour toi ;) Profite de ton petit soleil ! Bisous

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  3. ohhhhhh que de pessimisme!! ca ne peux pas être à ce point là, si??? je dois t'avouer que je ne suis pas trop d'accord sauf sur la partie "famille" car j'avoue c'est chiant de devoir alterner les visites chez les parents tous les week-ends et comme toi, j'ai du mal à donner Sandro à garder, sauf à ma mère qui habite à 2m et qui est la en cas de besoin et a qui je peux me permettre de dire" fais çi, fais pas ça" sans paraître pour une mère "pot de colle" comme tu dis!
    Ce week-end j'ai boycotté tous les repas chez les parents et/ou beau-parents, on a passé deux jours entiers rien qu'à 3 et c'était top.
    Pour le boulot, moi je n'ai jamais été de nature à me prendre la tête, je fais de mon mieux mais j'avoue (c'est peut-être un défaut), que j'arrive vite à être contente de ce que je fais et ça m'évite beaucoup de stress inutile.
    Concernant la partie "moi", en tant que fashionista qui se respecte, je ne déroge pas à la règle du shooping, séances manicures, lissage de cheveux, lecture religieuse de magazine, massages.... ça prend du temps mais comme j'ai un EDT super j'ai le temps de profiter avant de récupérer Sandro à la crèche et avant donc de me lancer dans les activités comme jeux, peintures, pâte à sel (c'est tout ce que j'ai fait pour l'instant car il est trop petit pour aller au parc.
    On est pas mal sorti en couple depuis la naissance, car c'est vrai qu'avoir mes parents juste à côté c'est pratique. On va au ciné à 22h donc ça me permet de donner à manger puis de coucher Sandro avant de partir, soit ma mère vient à la maison, soit c'est une des tatis; je préfère ça que de le laisser dormir toute la nuit (on l'a fait 4 fois depuis mai). On part 4js à Londres fin janvier, je redoute un peu mais je sais que ça va être top aussi donc je m'inquiète pas trop (et puis il sera avec mes parents donc les consignes seront strictes! ce que je ne pourrais peut-être pas me permettre de faire avec ma belle-mère car elle travaille en crèche et donc " c'est son métier" donc "c'est pas la peine que j'explique"... bref vous comprenez ça je crois!.
    bon, enfin, je crois que j'ai écrit un peu ma vie là... mais c'est vrai les filles, prenez (un peu) de temps pour vous et ne CULPABILISEZ pas! on nous met assez de pression sans s'en rajouter nous-même!
    bisous bisou
    ps: j'ai un peu la flemme de me relire, donc je m'excuse d'avance pour les fautes (de frappe) :)

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    1. J'avoue que le tableau peut paraitre pessimiste et j'ai forcément grossi le trait :)
      J'ai toujours été une stressée et une perfectionniste, alors évidemment ça aide pas.
      C'est génial que tu arrives à trouver le temps de faire tout ça. J'étais aussi une accro au shopping, mais j'avoue que là, c'est un peu la cure de desintox forcée. Puis étant à mi-temps, après un congé parental de six mois, il faut que je fasse aussi attention aux dépenses.
      J'ai un super EDT (je ne bosse quasiment que le matin), mais je m'occupe de la grenouille dès que je ne travaille pas, sauf 4 heures par semaine, où j'en profite pour dormir un peu ou pour bosser.
      Pour les sorties, avec l'allaitement, ça m'a un peu "freinée", mais je pense qu'on va se ménager davantage de moments à deux à l'avenir.
      Enfin voilà, affaire à suivre …
      Merci pour ton message ! Bisous

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    2. Et j'oubliais : profite bien de ton séjour à Londres ;)

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  4. Nan mais honnêtement la vie de maman c'est génial, j'ai ce que j'ai toujours souhaité et je ne changerais pour rien au monde!
    Après Justine je dois dire que je t'admire d'avoir réussi à aménager tant de moments privilégiés pour toi, et ton couple! Là c'est le truc qui me manque!
    Déjà on est dans une période, comment dire, overbookée...! Je parle même pas du boulot, parce que vous êtes en plein dedans aussi! Mais bon on commence la construction d'une maison, alors il faut être souvent sur le chantier, notamment le week-end, en plus, il faut se l'avouer, Fréjus c'est MORT!!! Alors OK on a la maman de chéri pas loin, mais, même si ça se passe très bien, ben on est pas très chauds (même chéri!), y a un chien (c**), donc forcément des poils et des saletés (j'ai un chat et un chien mais je suis psychorigide sur les poils), elle a des soucis de genoux et se déplace mal, etc... Donc quand on veut sortir, on vient sur Toulon, et avec mes parents c'est tout de suite plus simple (même pour chéri (bis)), mais ça fait une petite heure de route quand même, alors une petite expédition, alors on ne peut pas le faire tous les week-ends.
    Donc après discussion, maintenant on a décidé de se faire des petites soirées à la maison, avec un bon repas, une bonne bouteille etc... On ne l'a fait qu'une fois pour le moment mais on fait ce qu'on peut! :-p

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    1. Oui, c'est un peu mon objectif du moment aussi : prendre du temps pour nous deux !
      Bon courage à toi, Emilie !
      Bisous

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  5. oui je comprends que j'ai une situation privilégiée car mes parents juste à côté, un bébé ultra sage qui est encore petit donc "transportable" partout sans souci (peut-être que je ferai moins la maligne quand il marchera et qu'il faudra s'occuper de lui constamment). Mes amies ont eu leur premier enfant en même temps que moi à peu près donc c'est vrai que ça aide à se sentir comprise et c'est bien utile pour s'échanger des bons tuyaux. Aussi, c'est un concours de circonstance mais je pense que j'ai eu de la chance d'accoucher avant l'été car du coup, on a un été bien rempli, toujours plein de monde à maison ou des invitations à droite et à gauche (c'est plus facile que l'hiver où il fait nuit à 17h et qu'on a pas forcément envie de sortir)et donc j'ai pas eu ce sentiment de "vide" qu'on peut avoir, j'appréciais d'autant plus les têtes à tête avec Sandro pendant la journée car je savais que le soir on allait être occupé.
    Enfin, on s'adapte comme un peu, c'est sûr que c'est une nouvelle vie mais les bons moments surpassent bien les petits tracas!
    On se rend compte à quel point on peut aimer fort! :)

    bises!! à bientôt

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    1. C'est sûr que c'est un amour énoooorme et inconditionnel qui nous fait nous surpasser et nous remplit de fierté, même si ce n'est pas tous les jours facile.
      Je ne pensais être capable d'aimer aussi fort ! :)
      Gros bisous ! A bientôt

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